46ème Salon international époqu’auto, 7-9 novembre 2025

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46ème Salon international époqu’auto, 7-9 novembre 2025

Avec 108'000 entrées, record 2024 égalé, qui confirment la maturité d’époqu’auto, et un nouveau record pour les ventes Osenat qui écoulent 84% des lots Youngtimers, 75% pour les autres autos et 70% pour les motos malgré une conjoncture tendue pour une enveloppe de 2,64 M€ !

Une nouvelle fois les halls d’Eurexpo Lyon, 88’000m2 remplis par 1500 autos et camions, 200 motos, 900 exposants dont 200 clubs, 560 marchands, artisans et artistes, 90 restaurateurs et vendeurs de véhicules et 50 partenaires permettent aux 350 bénévoles des 3A de réaliser un salon exceptionnel en diversité !

Place des Lumières

La Peugeot 205 Turbo 16, la Reine des Rallyes, ouvre le bal des festivités 2025 avec 5 modèles authentiques qui ont marqué cette arme fatale avec un premier titre mondial de la 205 Turbo 16 et une sacrée victoire de la version Grand Raid au Dakar 1987 avec Ari Vatanen.

Un monument historique, l’une des DS qui ont véhiculé Charles de Gaulle, durant les années 1965-67. Récemment totalement restaurée avec ses attributs officiels , la DS 21 Pallas 1965 renait d’une épave à l’abandon. Après 2 ans à l’Elysée elle connut plusieurs propriétaires et a bien failli disparaitre !

Les Microcars du « Manège Enchanté » ! (Hall 2)

Avec des créations étonnantes tel l’Autoscooter Inter d’inspiration clairement aéronautique, l’unique Fargier construite en alliage léger par un mécanicien ajusteur de 1950 à 1955 avec un moteur AMC 4T de 125 cm3 qui démarre avec un levier à tirer fortement vers le haut depuis le plancher avec la main gauche (!). Une mise en scène sur un manège forain qui normalement accueille des autos tamponneuses. Jean-Do et son équipe ont réussi un coup de maître ! Mochet, Isetta Velam, Vespa 400, Biscooter Voisin, Avolette, des puces toutes différentes et d’incroyables témoins des années 50…

Opel (Hall 3)

La marque allemande dont le logo à l’éclair est connu depuis des lustres n’a pas seulement construit de sages autos populaires sans saveur. Avec 20 autos exposées, une partie importante de son patrimoine est remis en évidence. Dont les versions Commodore A 1968, GT 1900 1969 et Manta A 1975 et série spéciale Guy Fréquelin Manta B 1985.

Les véhicules des Sapeurs-Pompiers (Place des Lumières/Hall4/Hall7)

Une Delaunay-Belleville MF6 1923, en première ligne Place des Lumières. De voiture de Maître, 6 ex. construits, elle devint un engin de défense incendie en 1932 !

Hall 4 : Les véhicules rouges ont toujours le même pouvoir d’attraction, avec la collection du Musée des Sapeurs-Pompiers de Lyon. Ce break Peugeot 403 était destiné à prévenir la population d’un risque de pollution chimique dans la ville industrielle ardéchoise d’Annonay.

Hall 7 espace du patrimoine lyonnais, l’Autopompe Mieusset 1914 servit pour défendre contre l’incendie la papeterie Bergès à Lancay près de Grenoble.

Autodiva 16ème exposition (Passage 45)

BBM est présenté en 10 modèles de 1969 à 1976, petit constructeur français d’Amiens qui réalisa 50 prototypes performants. La BBM X12 après l’arrêt brutal de la Coupe Simca Shell 1974 tenta de relancer BBM dans le championnat de Formule Renault Europe (Moteur R12 Gordini type 807 avec boîte Renault).

70 ans de DS (Hall 5)

14 versions présentent le duo DS-ID qui pendant 20 ans ont été construits Quai de Javel avec des solutions techniques qui firent un sacré remue-ménage le 6 octobre 1955 à Paris sous la verrière du Grand-Palais.

Basique à souhait, l’ID 19 normale produite à très peu d’exemplaires proposait un prix accrocheur, à l’opposé de son équipement réduit à l’indigence. Toit en fibre non peint et dépourvu de ciel de toit insonorisant, contre portes ridicules et tableau de bord limité au strict nécessaire. Il n’en subsisterait que 4 exemplaires, dont celle proposée à la vente aux enchères Osenat du dimanche après-midi.

Le cinéma a offert une superbe vitrine à la DS, Fantomas ne dira pas le contraire ! Rien à faire pour le commissaire Juve face à une DS volante mise en scène sur le stand officiel des 3A !

Le plateau officiel dédié aux DS était un véritable bijou d’élégance. Des autos aux coloris savamment choisis dans le teintier du catalogue d’époque pour les premiers modèles ID-DS, des mannequins avec des robes assorties, de la place entre les autos pour les admirer et les photographier. Bravo pour cette présentation qui a séduit tant de visiteurs !

Les utilitaires, les Youngtimers clubs, la FFVE et les ventes aux enchères (Hall 6)

Les incontournables de la Fondation Berliet, 6 véhicules, et ceux de la Libération de 1945 avec 15 modèles.

La Fondation Berliet présente un camion électrique Sovel EMP 1951 cureur d’égouts, fabriqué à Villeurbanne. Jusqu’à 8T de charge utile selon les batteries. Vitesse en charge 20Km/h et autonomie limitée… !

La moto chenillée allemande NSU « Kettenrad » 1944 est mue par un moteur d’Opel Olympia 1,5l. Cet engin hybride était capable de tracter des charges, remorquer un véhicule en détresse, des avions et même servir à l’attaque avec une mitrailleuse.

Le Pacific M26 est un camion XXL de 1944, cylindrée de 17'860 cm3 consommant 200l/100Km. Poids à vide 22T. PTAC 72T. Le plus gros camion américain de l’époque. 3 treuils très costauds et un tracteur capable de transporter des blindés sur remorque surbaissée.

Ligier une histoire démarrée il y a 55 ans (Galerie 6)

Hommage légitime à Ligier, fondé il y a 55 ans, qui s’attaqua en indépendant à la F1 et en endurance avec 12 autos exposées. En hommage à son ami Jo Schlesser disparu en course, les modèles de Guy Ligier portent les initiales JS suivie d’un chiffre. En pole position, la JS9 1978 avec laquelle Jacques Lafitte remporta le GP de Suède 1978. Toute une époque de la F1 avec Guy Ligier, un irréductible Gaulois, qui a fait briller ses F1 Bleu de France de 1976 à 1996 avec 9 victoires. Ligier était aussi un pilote éclectique en F1, F2, rallye et endurance…

L’aventure des marques lyonnaises (Hall 7)

Redécouvrir Philos, Mieusset, Rochet-Schneider, Cottin-Desgouttes, Jean Gras, Audibert et Lavirotte, Vermorel, François Pilain, Luc Court, Berliet, Marcadier et New Map en 21 autos.

Le nouveau stand du VCCSR (Hall 6)

Pour sa première apparition à Epoqu’auto, le nouveau stand a été monté le jeudi après-midi par deux valeureux volontaires. Durant 3 jours, le stand a accueilli des membres ainsi que bien d’autres personnes qui viennent chaque année passer un bon moment avec un verre à la main. Cette présence au sein du Triangle Alpin avec les 3A et nos amis italiens de Torino à Epoqu’auto est représentative de l’aura du VCCSR hors de ses murs romands !

Chaque auto a une histoire

Citroën D Super 1970 Rallye du Maroc

Cette authentique version Rallye préparée chez Citroën pour l’équipage Sournac – Garin avec le numéro 23 en 1970. Après avoir disputé l’épreuve le véhicule a été rendu à la vie civile et vendu à M. René Argant mécanicien sur avion pour son usage personnel. Durant 20 ans l’auto a servi pour les vacances comme le raconte son fils qui se souvient d’avoir été malade à bord. Ensuite elle devint longtemps une belle endormie. En mémoire de son paternel aujourd’hui disparu son fils Patrick a remis l’auto en route, retrouvé des équipement d’époque du rallye du Maroc 1970 et elle est exposée cette année avec les nombreuses célébrations de la DS. Comme elle roule quelque fois pour des déplacements privés, les publicités d’époque sont sur un support magnétique et sont déposées. Conservée par la même famille depuis 1971 et son authenticité dûment certifiée par le Conservatoire Citroën, l’auto a fait l’objet d’un reportage détaillé dans le magazine Citroscopie No 106 de juillet-août 2025 !